Ω - le Cercle

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Ω - le Cercle

Montres Omega d'hier et d'aujourd'hui, pour toutes les générations de collectionneurs et d'amoureux de la célèbre marque horlogère suisse. Forum exclusivement consacré à la marque au logo grec, et 100% francophone. Ce forum n'est pas officiel.

-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême

    Copeau
    Copeau
    Admin


    Messages : 358
    Date d'inscription : 30/06/2017
    Age : 50
    Localisation : CFD

    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Empty [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême

    Message par Copeau Sam 1 Juil - 10:09

    Introduction



    C'est l'histoire d'un changement d'époque. Une génération qui prend le pas sur la précédente. Un nouveau monde qui s'ouvre à de jeunes loups. A tout point de vue ou presque, la Speedmaster mark III d'Omega marque une rupture. Un changement d'ère.


    Plus qu'une évolution, une révolution. Au moins à trois points de vue complémentaires.


    En premier lieu, le mouvement. La Speedmaster "mark I" date de 1957. La mark II, de 1969. La "mark I" a tout d'abord connu le mouvement roue à colonne 321, avant de basculer, à partir de fin 1968, sur le mouvement plus moderne 861. La mark II, dès sa naissance, a embarqué ce même mouvement 861. Le 321 comme le 861 ont la caractéristique d'être des mouvements manuels. La Speedmaster, la montre des astronautes, des missions de la NASA ? Ce ne pouvait être qu'une montre à remontage manuel. Personne ne pouvait sérieusement imaginer le contraire. L'espace exige une fiabilité sans faille en situation extrême, qu'une montre automatique ne peut apporter.


    La mark III va pourtant prendre, pour la première fois, le contrepied de ce truisme. En 1971, 15 ans après sa naissance, il y aura une Speedmaster qui sera une montre automatique. Equipée du calibre Omega 1040, ce mouvement sera la matrice du 1041 COSC qui équipera en 1973 la Speedmaster 125, et du 1045 qui sera embarqué sur les mark 4.5 et mark V. Le 1040 équipera aussi, chez Omega, l'éphémère mark IV, et aussi pas mal de chronographes Tissot (Navigator par exemple).


    Ce passage à l'automatique, à côté des mouvements manuels qui sont bien évidemment maintenus, n'a rien d'extraordinaire : la toute fin des années 60 et le début des années 70 sont une période de formidable ébullition horlogère. C'est à cette époque que pour la première fois, des chronographes automatiques sont produits. D'abord par Zénith/Movado, le 10 janvier 1969 - le célèbre et bien nommé El Primero, puis par le consortium Büren-Hamilton, Breitling, Dubois-Dépraz et Heuer-Leonidas, en mars de la même année - le non moins célèbre calibre 11 Chronomatic, et enfin, en mai, par Seiko et son calibre 6139 suivi quelques mois après du 6138.
    La seconde révolution apportée par la mark III, c'est la forme du boitier. Bon, c'est encore une fois compliqué, comme chez toutes les Omega de cette époque, et il n'y a pas un type mais plusieurs types de boitiers pour la mark III. Mais tous - et en particulier le plus emblématique d'entre-eux, j'y reviendrai - ont la particularité d'être extrêmement marqués d'une époque, celle des années 1971-73 (ou un peu au-delà...), les peu d'années de production de cette mark. Le plus emblématique, c'est le boitier "pilote", sorte de cône dont on aurait coupé la tête, et qui marque un lien symbolique entre la gamme des Speedmaster et celle, qui existait depuis peu, des Flightmaster.


    Enfin, la dernière révolution apportée par la mark III, c'est la déclinaison en une multitude de versions de ce modèle, certains étant d'ailleurs à cheval entre la gamme Speedmaster et la gamme Seamaster. Cette complexité de la gamme se retrouvera aussi dans celle de la mark 4.5, et sera même encore plus prononcée. Mais jusque-là, excepté quelques particularités propres à la mark II, les séries de Speedmaster étaient plutôt claires. Ce ne sera plus vraiment le cas désormais. On pourrait ajouter "malheureusement", encore que, pour un collectionneur, cette complexité c'est un peu une mine d'or...


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Nfk615


    Histoire et références



    La Speedmaster mark III naît en 1971, deux ans seulement après la mark II, qui sera d'ailleurs encore produite jusqu'en 1975, et avant même la sortie de plusieurs versions de la mark II (la MD 145.0034 plaqué or, qui date de 1972, la BA 145.0034 en or massif, et enfin la ST 145.0037, dite « Téléstop », ou encore poulpe, dans mon vocabulaire. Ces deux dernières datent de 1974.) Par conséquent, la mark III sera produite à cheval sur la production de la Speedmaster classique et de la mark II, et non pas après la mark II.
    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 6elu02 
    Une pub d'Omega mettant en scène la "mark I", la mark II et enfin la mark III


    Le tableau des mark III issu du travail de Chuck Maddox :


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Mark-iii

    Et pour mémoire le tableau récapitulatif de l'ensemble des mark et assimilées :


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Speeds-mark

    Le mouvement



    La mark III est équipée d 'un calibre 1040 à quantième, basé sur le Lemania 1340. C'est la première Speedmaster à abandonner le format classique du chronographe sans date, format que l'on retrouvait très majoritairement à l'époque, notamment sur la Daytona de Rolex, ou encore chez d'autres fabricants (Universal Genève, Enicar, ...)


    Le Lemania 1340 ressemble à cela :


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Tissot_2170[1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Tissot_2170-2


    Il est vrai que la sortie récente des calibre 11/12 chronomatic et du El Primero, sans parler des chronographes de Seiko, changeaient la donne et rendaient nécessaire la production par le trio Lémania / Omega / Tissot d'un chrono autonomatique à quantième.


    Ce calibre servira de base au calibre 1041 (certifié chronomètre, équipant le modèle Speedmaster 125) et bien sûr au calibre 1045 évoqué dans d 'autres posts.
    Comme indiqué en introduction, ce calibre 1040 a équipé d'autres modèles Omega, parmi lesquels la référence 176.0009 (Speedmaster mark IV).


    Les caractéristiques des modèles équipés de ce mouvement sont les suivantes :



    • date (quantième) à 3h,

    • totalisateur 60 minutes au centre (aiguille avec flèche type "avion"), que l'on retrouvera fort logiquement sur la 125, la mark IV, les mark 4.5, toutes produites à partir de 1973 ;

    • totalisateur 12 heures au bas du cadran à 6h,

    • petite seconde permanente à gauche du cadran à 9h,

    • indicateur 0-24 heures sur le même compteur à 9h.

    • date rapide

    • 17 rubis

    • 28800 mouvements par heure

    • 44h de réserve de marche


     

    Le boitier



    Il y a trois formes différentes de boitier pour la mark III. Toutefois, des trois, il y a clairement une forme bien plus courante que les deux autres. C'est le boitier "pilote", celui qui ressemble fortement à celui de la Flightmaster.


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 3662260549_0f213f5f7e_z 
    La mark III, 51,6 mm de long, 43,5 de large, 15,9 mm d'épaisseur, 157 g


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 3661218618_a150d8d603_z 
    La flightmaster, 52,25 mm de long, 45,55 de large, 15,65 mm d'épaisseur, 139g



    C'est en 1969, grosso modo en même temps que la Speedmaster mark II, qu'apparait pour la première fois la gamme Flightmaster.
    Au fait c'est quoi, la Flightmaster ?


    Comme son nom l'indique, ce chronographe à remontage manuel est spécialement destiné aux pilotes. Equipé du calibre 910 construit par Albert Piguet chez Lemania, ce modèle se distingue par sa grande aiguille GMT bleue affichant simultanément l'heure d'un autre fuseau horaire, son indicateur 24 heures AM/PM de couleur verte et noire, sa lunette tournante intérieure et son massif boitier acier à anses débordantes. Sans oublier les deux lunettes cannelées dont il est doté, à huit et à dix heures. A noter qu'en 1971 une version "simplifiée", avec petite seconde à la place de l'indicateur 24 heures, verra le jour.


    Cette Speedmaster mark III au boitier pilote me rappelle aussi furieusement certains chronographes Seiko, en particulier les Helmet, à la forme extrêmement proche :


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 06342943cf5904691ba15dc365a7a0e9 
    La Seiko 6139-7100 Helmet au boitier quasi identique à la mark III


    Par ailleurs, deux autres formes très différentes (et moins courantes) semblent partager également non seulement le même nom de Speedmaster mark III mais également la même référence (176.002) :



    • une forme "TV dial",


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Markiiicss50 
    Crédits Chuck Maddox



    • une forme "tonneau large".


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Markiiis25 
    Le tonneau large, de type Seamaster, c'est la version de droite (crédits Chuck Maddox)

    Si j'en crois cet excellent article d'Anthony, l'un des auteurs de Moonwatch only,


    Ces formes sont clairement référencées sur le site de Chuck Maddox comme étant des modèles Speedmaster mk III.

    Cependant, elles apparaissent également (et plutôt) sur des modèles Seamaster : référence 176.005 pour la forme "TV dial " et référence 176.007 pour la forme "tonneau large".

    J 'ai personnellement toujours pensé qu'il s'agissait de cadrans Speedmaster remontés sur des références Seamaster, me basant sur le fait qu'il était étrange qu'Omega ait conservé la même référence (176.002) pour les 3 formes de Speedmaster Mark III ...

    De plus, aucune de ces 2 formes n'est référencée sur le livre "Voyage à travers le temps" d'Omega.

    Toutefois, n 'ayant aucune certitude sur le sujet, et par respect pour les immenses connaissances de Chuck Maddox, il semble légitime de penser que certaines Speedmaster Mark III ont effectivement pu être produites par Omega avec ces 2 formes plutôt communes aux Seamaster ...


    J'ajoute pour ma part que le non moins excellent ouvrage de Marco Richon, Omega Saga, ne parle pas non plus de ces deux variantes...


    On peut y lire le passage suivant :


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Capture
    ...Et rien sur d'éventuels boîtiers alternatifs.





    Le cadran



    Pour compliquer encore un peu les choses, outre les trois types de boîtiers, plus ou moins officiels je dirais, faute de plus amples précisions, la mark III a également été proposée avec trois cadrans distincts, pour la version "courante", celle au boitier de type pilote :



    • un cadran noir mat, index tritium, demi-cercle gris sur le compteur des secondes permanentes, qui ne s'écarte pas, visuellement, des autres mark (125 y compris) :



    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Photos001-1



    • un cadran bleu, index rivés et compteur totalisateur 12 heures blanc, compteur des secondes permanentes à 9h cerclé de bleu et gris clair :



    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 98



    • et enfin un cadran gris argent, index rivés et compteur totalisateur 13 heures gris clair, compteur des secondes permanentes à 9h cerclé de bleu et gris clair :




    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Sbu6v8


    D'après Anthony,


    Il existe également un autre type de cadran noir mat, avec index tritium, compteur des secondes permanentes à 9h cerclé de bleu ; ce cadran était monté avec un jeu d'aiguilles particulier (pointe de l'aiguille des minutes du chronographe rouge et triangle indicateur 0-24h rouge également).


    Bien qu'il ne s'agisse manifestement pas exactement de celui-ci, le modèle le plus proche que j'ai trouvé sur le web est le suivant (original, aftermarket, bidouillé, je n'en sais rien) :


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 26518096230_bd6353a5e2_z


    Comme sur certains autres modèles de Speedmaster automatiques, de nombreux débats sont apparus au sujet de la légitimité de l'appellation "Professional".
    En particulier, pour ce qui concerne la Speedmaster mark III, il semble qu'Omega elle-même n'ait pas eu d'opinion totalement arrêtée sur le sujet, puisque certains cadrans porteront la mention "Automatic" et d 'autres la mention "Professional", et ceci sur l'ensemble des couleurs de cadrans proposées.


    D'après les observations couramment admises, il semblerait que les premières versions de mark III (entre fin 1971 et 1973) aient été pourvues de la mention "Automatic", alors que les versions successives (après mai ou juin 1972 semble-t-il) auront la mention "Professional", le terme "Automatic" étant relégué sur la gauche du cadran, près du guichet quantième. La photo suivante illustre cette particularité :


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 2elcrae 
    Crédits Chuck Maddox


    Comme pour d 'autres références de Speedmaster, en plus de la lunette classique de type tachymétrique, les lunettes suivantes étaient disponibles en option  :

    • télémétrique,

    • pulsométrique,

    • décimale.




    L'usage des aiguilles, et en particulier l'usage de la fameuse et étonnante aiguille "avion", est précisé dans le mode d'emploi de la montre :


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Diagram_1280


    La couronne



    Elle est frappée du logo grec d'Omega. Elle est entourée de deux poussoirs classiques d'un chronographe, dont les fonctionnalités sont précisées dans le mode d'emploi ci-dessus.


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 27099447621_968239e3c0_c


    Le fond



    Comme pour les Speedmaster équipés du calibre 1045, le fond des Speedmaster mark III est généralement estampillé "Seamaster". Comme indiqué dans ce billet consacré à la mark 4.5, il semblerait que toutes les références de Speedmaster automatiques, celles qui ont utilisé le calibre 1040 comme le calibre 1045, (sauf la « Holy Grail « ) aient été montées avec un fond médaillon estampillé "Seamaster" et non "Speedmaster". Ceci se justifie par le fait que les Speedmaster automatiques constituaient à l‘époque une sous-famille de la gamme Seamaster, et que ce n’est qu’avec l’immense succès de la Moonwatch qu ‘elles deviendront par la suite une gamme en tant que telle.


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 26893445820_7c4cdf3f40_c


    Il y a toutefois au moins une exception : la Speedmaster 125, qui est également automatique, comporte un fond estampillé Speedmaster.


    Le bracelet



    Il s'agit du modèle 1162 (le même que la mark II), avec les endlinks 172, à 22mm d'entrecorne (pour la mark II, les endlinks sont référencés 173, à 20mm d'entrecorne).


    Ce bracelet se trouve sur les modèles suivants, d'après orfei :


    Classic 22 mm wide straight end piece Genuine Omega Bracelet with a fine brush satin finish on the stainless steel links. The last link this bracelet tappers out to 23.60 mm just before the end piece, which is 22 mm.
    Fits these classic case numbers: 145.013, 145.026, 145.036, 166.091, 166.093, 166.250, 166.0250, 176.002, 176.004, 176.009, 176.010, 176.012, 176.016, 188.002, 145.0013, 145.0026, 145.0036, 166.0091, 166.0093, 176.0002, 176.0004, 176.0009, 176.0010, 176.0012, 176.0016, 188.0002.
    Omega list this as the replacement bracelet for 1237/223 on case 196.030, 196.0030. Also replacement bracelet for the 1166/171 and 1159/155 Omega bracelets.
    The entire length of the band is 6 7/8 inches.
    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Dsc_1434_zps45bd37c7
    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 26893446770_f6ff6e2a53_c


    Mon exemplaire



    Je n'ai pas (encore) de mark III, mais ça ne saurait tarder ^^


    La cote



    Elle se situe dans la moyenne des Speedmaster mark, en-dessous de la mark II, plutôt autant voire un poil au-dessus de la mark IV ou 4.5, soit (à l'heure où j'écris ces lignes bien entendu) entre 1 100€ pour un modèle ayant un peu vécu et 1 400€ pour un modèle de bonne qualité et bien entretenu. Je ne parle ici que de la mark III au boîtier "pilote", n'ayant pas idée de la cote des deux variantes incontestablement beaucoup plus rares.


    conclusion



    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 27099449621_232c8b7e43_c

    On ne sait plus grand chose de la production de modèle post 1973. Ceci pose une question qui est, comme toujours, épineuse au possible : il est toujours extrêmement difficile d'avoir une idée, même parfois approximative, de la date de fin de production d'un modèle. Je suis à ce stade bien incapable de fournir une indication quelconque quant à la fin de la Speedmaster mark III, probablement entre 1973 et 1976, mais j'ai bien conscience que c'est extrêmement vague.


    Plus généralement, sur l'image que l'on peut avoir de nos jours de la mark III, je ne résiste pas à l'envie de vous citer Ben Oliver, grand collectionneur de montres et de belles voitures de son état :


    J'apprécie vraiment beaucoup cette montre, malgré le fait qu'elle ne passe pas sous beaucoup de chemises. Deux personnes m'ont même proposé de l'acheter directement à mon poignet, ce qui ne m'était jamais arrivé auparavant pour une autre montre. Peut-être est-ce dû au fait que cette montre est toujours bien visible !
    Vous savez, moi je suis un amateur de bagnoles. Et la mark III me fait immanquablement penser à la Porsche 928. Tout comme Porsche avec la 911, Omega avait avec la moonwatch un "classique", une référence. Mais à la fin des années 60, on a peur à Bienne que la mode passe. Ainsi, tout comme Porsche, Omega introduit des versions plus dans l'air du temps, mais qui bien entendu ne pouvaient pas avoir l'attrait intemporel de l'original. Mêmes causes, mêmes effets : à l'instar de la 928, la mark III, très connotée début années 70, est rapidement tombée en désuétude, alors que son aînée n'a jamais fléchi jusqu'à présent. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Cette mark III, comme la 928, incarne à nouveau le cool et redevient à la mode ! Et qui plus est il y a un intérêt horloger dans ce calibre 1040 : si Omega a été battu en 1969 dans la course à la sortie du premier chronographe automatique, lorsqu'elle a produit son mouvement, il était, lui, de très haute qualité !


    Un autre aspect intéressant, c'est le côté "cross-over" de la mark III. Cette sous-famille se situe en quelque sorte à mi-chemin entre les Speedmaster (et c'est incontestablement une Speedmaster, à l'ADN immédiatement reconnaissable), et la gamme Seamaster. J'évoque plus haut la sous-appartenance de la gamme Speedmaster Automatic à la famille Seamaster des années 70s (à quelques détails près).


    Ce croisement, pour ne pas dire cette cosanguinité Seamaster / Speedmaster, s'illustre certes par la confusion des fonds, mais également par la similitude de certains modèles et l'utilisation commune des mêmes calibres (le 1040 dans le cas présent).


    Ainsi, trois références précises de chronographes Seamaster sont clairement apparentées à la Speedmaster mark III :



    • la référence 176.005 dite Jedi :




    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 9402dae12502b74848637e6980b34671 
    La trotteuse au sabre laser, tu utiliseras



    • la référence 176.007 :




    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 7186056182_3490337304_o



    • et la fameuse référence 176.004, dite "Big Blue" (cette dernière référence sera également celle d'un modèle Speedmaster extrêmement rare, totalement similaire à la Seamaster "Big Blue" et ne différant de cette dernière pratiquement que par son cadran) :




    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême H0185-l71628960 
    L'autre big blue

    Liens intéressants






    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 26893449770_9af6d4b21d_c
    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 27134695496_b8dede923b_c
    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 27099448451_6a2df2466e_c
    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême 26893456860_5b2b4d1953_c
    Copeau
    Copeau
    Admin


    Messages : 358
    Date d'inscription : 30/06/2017
    Age : 50
    Localisation : CFD

    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Empty Re: [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême

    Message par Copeau Mar 4 Juil - 10:46

    Copeau
    Copeau
    Admin


    Messages : 358
    Date d'inscription : 30/06/2017
    Age : 50
    Localisation : CFD

    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Empty Re: [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême

    Message par Copeau Mar 4 Juil - 10:46

    Copeau
    Copeau
    Admin


    Messages : 358
    Date d'inscription : 30/06/2017
    Age : 50
    Localisation : CFD

    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Empty Re: [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême

    Message par Copeau Mar 4 Juil - 10:47


    Contenu sponsorisé


    [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême Empty Re: [1971-73] ST 176.002 - Omega Speedmaster mark III, les 70s à l’extrême

    Message par Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Mar 7 Mai - 19:31